Association du patrimoine artistique asbl

XIXe - XXe siècle

PASSIONS CÉLESTES
HEMELSE PASSIES

1865-2023


BERN WERY
CAMILLE DE TAEYE
HENRY DE GROUX
VICTOR ROUSSEAU


23/11/2023 > 13/01/2024


VERNISSAGE / OPENING
Le jeudi 23 novembre à partir de 18h

Donderdag 23 november vanaf 18.00 uur



Quel fil rouge relie les recherches de deux générations d’artistes belges situées dans un intervalle temporel de plus d’un siècle?

Les œuvres de Henry de Groux, Victor Rousseau, Camille De Taeye et Bern Wery sont marquées par une sensibilité exacerbée mue principalement par la réappropriation des grands mythes. Elles dialoguent, entre passé et présent, dans l’espace de l’Association du Patrimoine Artistique, au travers de questionnements convergents sur des thématiques chères aux quatre auteurs: l’allégorie, le symbole, le rêve, la vie.

À travers une cinquantaine d'œuvres issues de deux collections privées, cette exposition, en annulant toute compartimentalisation entre courants artistiques, toute dimension hiérarchique ou temporelle, offre l’opportunité d’ouvrir une réflexion sur le Symbolisme en tant qu’élément récurrent, surgissant à des époques diverses de l’histoire de l’Art et éclairant les connexions entre cette pléiade d’artistes.

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Welke rode draad verbindt het onderzoek gedaan door twee generaties Belgische kunstenaars in een tijdsinterval van meer dan een eeuw ?

De werken van Henry de Groux, Victor Rousseau, Camille De Taeye en Bern Wery, gekenmerkt door een scherpe gevoeligheid,voornamelijk gedreven door de herovering van grote mythen, vormen een dialoog tussen het verleden en het heden, in de ruimte van de Vereniging van het artistiek Erfgoed, door middel van convergente vragen over thema's die de vier auteurs dierbaar zijn: allegorie, symbool, droom, leven.

Aan dehand van een vijftigtal werken uit twee privécollecties biedt deze erfgoed tentoonstelling, door de compartimentering tussen artistiekestromingen die elke hiërarchische of temporele dimensie opheft, de mogelijkheid om een ​denkpatroon over het symbolisme alsterugkerendelement te vormen, opkomend in verschillende perioden van de kunstgeschiedenis, en de schakels tussen dezeplejade van kunstenaars te belichten.

D. N. Prina

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE ET VISUELS

Vous trouverez ci-dessous, en téléchargement, le Communiqué de Presse de l’exposition et les visuels libres de droits du 06 novembre au 30 janvier 2024, pour une publication faisant le compte rendu de l’exposition ou son annonce. Nous vous remercions de bien vouloir mentionner les crédits photos précisés.
Hieronder vindt u als download het persbericht van de tentoonstelling en de rechtenvrije beelden van 06 november tot 30 januari 2024, voor een publicatie die verslag doet van de tentoonstelling of deze aankondigt. We zouden het op prijs stellen als u de opgegeven fotocredits vermeldt.

Communiqué de presse FR
Persbericht
Visuels
Affiche de l'exposition Passions célestes (1865-2023)

Toute autre publication doit faire l’objet d’une demande auprès de l'Association du Patrimoine artistique
• Tél. : +32 (2) 512 34 21
• e-mail communication.as.pat.art@gmail.com
Contact Daniela N. Prina


INFORMATIONS PRATIQUES

7 rue Charles Hanssens - 1000 Bruxelles (Sablon)
Jeudi - vendredi - samedi 14:00 - 18:00 / Donderdag - vrijdag - zaterdag 14:00 - 18:00
Fermée au public du 24/12  > 03/01/2024 / Gesloten voor publiek van 24/12  > 03/01/2024

Entrée/entry/ingang 3 €/adulte. Enfant gratuit.
Visite guidée/guided tour/rondleiging 56 €. Groupe de 10 pers. maximum sur réservation uniquement. / Groups of up to 10 people by reservation only. / Groupen tot 10 personen alleen op reservering.


Images : Sans titre, Bern Wery, huile sur bois, 40 x 40 cm, 2021. / Pommes et cerisier du Japon, technique mixte sur toile, 100 x 100 cm, 1981. / La danse de Salomé, Henry de Groux, huile sur toile, 70 x 90 cm, ca. 1895. / Rêve étoilé, Victor Rousseau, fusain et craie sur papier, 14 x 18 cm, 1953.

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BERN WERY (Bruxelles, 1956)

Vit et travaille à Hoeilaart

Actif à partir des années 1980, Bern Wery a étudié la peinture aux Académies d’Ixelles et de Watermael-Boitsfort ainsi qu’à la Rijks Hoger Onderwijs voor Kunst à Etterbeek et à la Kunstskolen de Holbaek (Danemark). Licencié en sociologie et en communications, il s’oriente très tôt vers «la vie d’atelier» ainsi que vers l’enseignement.
Son travail, contemporain dans son essence, trouve ses racines profondes dans une foule d’éléments distincts – la photographie, le théâtre, l’observation de la nature – ainsi que dans l’étude approfondie des classiques de l’Art. Avec son langage pictural extrêmement singulier, composé de petites touches de couleurs pétillantes, dansantes et vives, Wery met en scène des paysages et des épopées presque mythologiques, peuplés de personnages qui semblent en migration perpétuelle. Dans ses compositions, nombreuses sont les références aux œuvres du passé: des scènes mythologiques de l’Antiquité aux prédelles d’inspiration médiévale, qui offrent une sorte de contrepoint chromatique et onirique à ses tableaux, aux scènes orientalistes, romantiques ou d’inspiration symboliste. Le mouvement étincelant et pailleté de ses coups de pinceau confère un dynamisme quasi futuriste aux foules errantes qui peuplent ses toiles, tandis que sa sensibilité presque fauviste à la couleur, qui découle de sa passion pour l’observation de la nature, se traduit dans la recherche d’un expressionnisme persistant.
La dimension onirique et spirituelle occupe une place centrale dans l’art de Wery, qui puise son élément vital dans les rêves que l’artiste note quotidiennement et minutieusement. La richesse de son langage artistique, muri à travers la réélaboration et l’association d’innombrables sources d’inspiration, témoigne de la grande complexité de sa démarche artistique: « se nourrissant de la contemplation du monde, mais aussi de l’art, il a cherché en lui un chemin, comme un navigateur devant un ciel étoilé » (P. Loze, 2023).
Lauréat de l’Académie Royale des Sciences, Lettres et Beaux-Arts de Belgique en 1991, en 1995, en 2001 et en 2017 pour l’ensemble de son œuvre, il reçoit le prix de peinture de la Fondation Gaston Bertrand (2023).
Ses œuvres sont présentes dans plusieurs collections : au Herning Kunstmuseum (Danemark), au Musée Osthaus Hagen (Allemagne), au Musée d’Art Moderne de Porto (Brésil), au Musée L de Louvain-la-Neuve, ainsi que dans les Musées d’Art Moderne d’Odessa et de Lviv (Ukraine).

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BERN WERY (Brussel 1956)
Woont en werkt in Hoeilaart

Bern Wery, actief sinds de jaren tachtig, studeerde schilderkunst aan de Academies van Elsene en Watermaal-Bosvoorde, evenals aan het Rijks Hoger Onderwijs voor Kunst in Etterbeek en aan de Kunstskolen in Holbaek (Denemarken). Met een graad in sociologie en communicatie richtte hij zich al heel vroeg op het ‘werkplaatsleven’ en onderwijs.
De spirituele dimensie neemt een centrale plaats in Wery's kunst, die zijn essentiële element ontleent aan dromen die de kunstenaar dagelijks en nauwgezet noteert. Met zijn unieke beeldtaal, samengesteld uit kleine details, sprankelend, dansend en levendige kleuren, ensceneert Wery bijna mythologische landschappen en heldendichten, bevolkt door personages die voortdurend in migratie lijken te zijn.


D. N. Prina 2023

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CAMILLE DE TAEYE (Uccle, 1938 - Bruxelles, 2013)

Camille De Taeye se forme entre 1958 et 1962, auprès de Gaston Bertrand à l’école d’art de Saint-Luc, où il reprendra le cours de peinture de ce dernier (1964-1972) avant d’enseigner d’abord à l’Académie Constantin Meunier d’Etterbeek (1981-1991) et ensuite à l’ENSAV La Cambre (1992-1999).
Il expose à partir de 1960, et rejoint en 1969 le collectif expérimental Groupe Yucca (avec Jean-Pierre Point, Jacques Vilet, Lionel Vinche). Pendant cette période il est une cheville ouvrière de la revue Amenophis et il collabore également avec un grand nombre d’écrivains et éditeurs: Gerda Vancluysen (qui deviendra sa première épouse), Jean-Baptiste Baronian, Patrick Roegiers, Ben Durant, Jean Marchetti, Gabriel et Marcel Piquerai, Anne-Marie La Fere, Michel Butor. Ses tableaux, gravures, dessins, illustrations et objets circulent dans une multitude de manifestations en Belgique et à l’étranger.
Dans l’œuvre de Camille De Taeye la composition a un rôle dominant: l’on pourrait parler de théâtralité plastique de la vie. Tout est symbole dans son univers à la fois poétique, énigmatique et dérangeant. Les séquences d’une existence pour le moins perturbée, et marquée par une série de disparitions familiales survenues dans des circonstances dramatiques, se déploient dans une mythologie vaste et complexe où la belgitude, la poésie, l’imagination, l’inquiétude, le rêve, le symbolisme et le surréalisme se fondent dans un langage sibyllin et singulier. Placés au-devant de scénographies naturelles, lacustres, marines ou montagneuses, dans une mise en scène presque théâtrale, des objets apparemment anodins (tenaille, parapluie, plume, scie, etc.) se conjuguent, se juxtaposent, se guettent dans un équilibre irréel et instable. C’est un univers artistique que définit ainsi Danièle Gillemon, auteure de plusieurs ouvrages sur De Taeye, « d’une poétique et d’une tragi-comédie » bien plus vastes que son drame personnel omniprésent.
Nommé Chevalier de l’Ordre de la Couronne en 1994, il obtient en 2012 le prix Gaston Bertrand. Ses œuvres sont présentes dans plusieurs collections publiques: Musée Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Musée d’Ixelles, Musée L de Louvain-la-Neuve, Musée d’Art Moderne de Liège, Centre de la Gravure et de l’image Imprimée de la Louvière, MUZEE d’Ostende, Musée des Beaux-Arts de Mons.
​​En 2018, un fonds Camille De Taeye a été créé au sein de la Fondation Roi Baudouin.
Cette exposition marque le dixième anniversaire de sa disparition.

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CAMILLE DE TAEYE (Ukkel 1938 - Brussel 2013)

Camille De Taeye volgde tussen 1958 en 1962 een opleiding bij Gaston Bertrand aan de kunstacademie Saint-Luc, waar hij de schildercursus van laatstgenoemde volgde (1964-1972) voordat hij lesgaf aan de Académie Constantin Miller van Etterbeek en vervolgens aan ENSAV La Cambre.
In het werk van De Taeye speelt compositie een dominante rol: we zouden kunnen spreken van de plastische theatraliteit van het leven. Alles is een symbool in zijn universum dat tegelijkertijd poëtisch, raadselachtig en verontrustend is.
Geplaatst voor natuurlijke, meer-, zee- of bergachtige scenografieën, in een bijna theatrale setting, combineren schijnbaar onschadelijke objecten (tangen, paraplu, veren, zaag, enz.) elkaar, naast elkaar, kijken ze naar elkaar in een onwerkelijk evenwicht en onstabiel.

D. N. Prina 2023

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HENRY DE GROUX (Saint-Josse-Ten-Noode 1866 - Marseille 1930 )

Fils du peintre réaliste Charles Degroux (1825-1870) et de Jeanne Geyssens, il se retrouve dès son plus jeune âge orphelin de père et de mère. Henry montre très tôt des dispositions pour le dessin. Entre 1877 et 1882 il suit les cours de dessin au collège de Vilvorde dispensés par Jean-François Portaels (1818-1895), puis intègre l’atelier privé du peintre à Bruxelles. Il s’inscrit en octobre 1882 à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles où il reste un an. En 1884, il est élève à l’École Nationale des Beaux-Arts à Paris dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme (1824-1904).
La carrière de Henry de Groux débute à l’Essor où il expose en 1885 et 1886. Élu membre du groupe des XX en 1886, il démissionne en 1890, outré par la participation de Van Gogh dans ce même salon. Il partage ensuite ses multiples activités de peintre, de dessinateur, d’illustrateur et de sculpteur entre Paris, Bruxelles, Londres, Florence et le sud de la France. Il expose notamment à La Libre Esthétique à Bruxelles, au salon du Champ de Mars, au salon des Cent, aux galeries Georges Petit, Siegfried Bing, Durant-Ruel et Berthe Weil à Paris, au Palais Corsini à Florence. En1892, son Christ aux outrages suscite de vifs remous au sein de la scène artistique parisienne. Son œuvre inclassable suit une évolution au gré de l’inspiration débordante de l’artiste. Henry de Groux note dans son journal: «J’en suis arrivé à faire à peu près ce que je veux: j’ai un art à moi, qui ne doit que de moins en moins à personne. J’ai un métier, une composition, une technique et une poétique à moi […]».
Malgré son désir inébranlable d’indépendance et d’originalité, de Groux se rattache à la sensibilité fin de siècle, par le recours à la rêverie baudelairienne, à l’imaginaire symboliste, à la critique sociale et à l’idéalisme décadent. Sa technique picturale, libérée des contraintes représentatives en vogue, privilégie l’expression du mouvement par les traits de couleur. L’espace pictural en devient chaotique et mouvementé. La liberté chromatique de sa palette et sa touche picturale trouvent un large écho dans les recherches plastiques du Futurisme et son idéal de déconstruction.

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HENRY DE GROUX (Sint-Joost-ten-Node 1866 - Marseille 1930)

Tussen 1877 en 1882 volgde hij tekenlessen aan het college van Vilvoorde bij Jean-François Portaels (1818-1895), waarna hij zich aansloot bij het privéatelier van de schilder in Brussel. Hij schreef zich in oktober 1882 in aan de Academie voor Schone Kunsten in Brussel, waar hij een jaar bleef. In 1884 studeerde hij aan de École nationale des Beaux-Arts in Parijs in het atelier van Jean-Léon Gérôme (1824-1904).
Ondanks zijn niet aflatende verlangen naar onafhankelijkheid en originaliteit, houdt Degroux vast aan de gevoeligheid van het fin de siècle, door een beroep te doen op de Baudelaireiaanse mijmering, de symbolistische verbeeldingskracht, en de sociale kritiek en decadent idealisme. Zijn picturale techniek, bevrijd van modieuze representatieve beperkingen, geeft de voorkeur aan de uitdrukking van beweging door middel van kleurlijnen. De picturale ruimte wordt chaotisch en hectisch. De chromatische vrijheid van zijn palet en zijn picturale toets vindt een brede weerklank in het plastische onderzoek naar het futurisme en in zijn ideaal van deconstructie.

C. Ekonomides 2023

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VICTOR ROUSSEAU (Feluy 1865 - Forest 1953)

Comme la plupart des villageois de cette région du Hainaut, son père et son oncle sont tailleurs de pierre, le sol étant riche en gisements de petit granit. Le jeune Rousseau suit leurs traces et devient à son tour tailleur de pierre. De sa grand-mère maternelle, il hérita le goût du bien et du beau, de sa mère, la vivacité de son caractère, et de son grand-père ébéniste, l’amour du travail bien fait. Leur exemple guidera ses pas tout au long de sa vie.
À peine âgé de onze ans et demi, Victor rejoint son père à Bruxelles sur le chantier du Palais de Justice. Il y travaille jusqu’en 1883. Durant cette période, il s’inscrit au cours du soir de dessin d’ornement à l’Académie de Bruxelles, puis, à partir de 1880, il étudie la sculpture ornementale dans l’atelier de Georges Houtstont à l’École de Dessin de Saint-Josse-ten-Noode. De 1883 à 1890, il intègre les ateliers de cet ornemaniste. Rousseau pratique la statuaireen autodidacte à partir de 1887 et en 1888-1889, il suit les cours du sculpteur Charles Van der Stappen à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. En 1890, à l’âge de 25 ans, il gagne le prix Godecharle qui lui ouvre les portes de la vie artistique.
Délivré des soucis matériels, il s’enivre de lecture, de théâtre et de musique. Infatigable voyageur, il parcourt l’Italie, la France, la Grèce. Ses plus beaux dessins sont des souvenirs de voyage réalisés sur place ou de mémoire, parfois plusieurs années plus tard: des paysages oniriques, des vues de villes nimbées de lumière, des personnages translucides en longues robes blanches, presque irréels.
Ses sculptures témoignent du même désir d’évasion, de rêve et de mystère. Séduit par l’univers de la danse et de la musique, le rythme devient pour Rousseau une inépuisable source d’inspiration. En parlant de son œuvre, il confie à Gustave de Smeten 1946 : «En fait, je n’ai jamais cessé de poursuivre mon idéal : le rythme. Mon œuvre est placée sous son signe et j’espère qu’on le décèlera dans chacun de mes ouvrages, puisqu’aussi bien la recherche du rythme marque chez moi une prédilection constante et profonde. Si je n’étais sculpteur, je serais aujourd’hui musicien».

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VICTOR ROUSSEAU (Feluy 1865 - Bos 1953)

Vanaf 1880 studeerde hij decoratieve beeldhouwkunst in het atelier van Georges Houtstont aan de Tekenschool van Sint-Joosten-Node. Van 1883 tot 1890 sloot hij zich aan bij de ateliers van deze ornamentalist. Rousseau oefende vanaf 1887 als autodidact beeldhouwkunst uit en in 1888-1889 volgde hij lessen bij de beeldhouwer Charles Van der Stappen aan de Academie voor Schone Kunsten in Brussel. In 1890, op 25-jarige leeftijd, won hij de Godecharle-prijs, die voor hem de deuren naar het artistieke leven opende.
Zijn mooiste tekeningen zijn reissouvenirs die ter plekke of uit het hoofd worden gemaakt, soms enkele jaren later: dromerige landschappen, uitzichten op steden badend in licht, doorschijnende karakters in lange witte jurken, bijna onwerkelijk. Zijn sculpturen getuigen van hetzelfde verlangen naar ontsnapping, dromen en mysterie. Verleid door de wereld van dans en muziek werd ritme een onuitputtelijke inspiratiebron voor Rousseau.

C. Ekonomides 2023